La directive NIS 2, entrée en vigueur en octobre 2024 en France, marque une étape cruciale dans le renforcement de la cybersécurité au sein de l'Union européenne.
Face aux cybermenaces de plus en plus sophistiquées ciblant un nombre croissant d'entités insuffisamment protégées, cette directive élargit ses objectifs et son champ d'application pour offrir une protection renforcée.
Cette expansion sans précédent en matière de réglementation cyber incite également les États membres à intensifier leur coopération en gestion de crise, notamment en formalisant le réseau CyCLONe (Cyber Crisis Liaison Organisation Network), qui regroupe l'ANSSI et ses homologues européens.
En France, la directive NIS 2 élargit considérablement le nombre d'entités soumises à des obligations en matière de cybersécurité.
Alors que la directive NIS 1 concernait environ 300 entités, NIS 2 en cible désormais plus de 10 000, appartenant à 18 secteurs d'activité. Cette extension inclut des entreprises de tailles variées, des administrations publiques, ainsi que des collectivités territoriales, reflétant une volonté d'améliorer la résilience numérique à travers un large éventail d'acteurs économiques et institutionnels.
Les secteurs d'activité concernés sont répartis en deux catégories principales : les entités essentielles (EE) et les entités importantes (EI).
Les entités essentielles opèrent dans des secteurs hautement critiques, tels que :
Les entités importantes opèrent dans d'autres secteurs critiques, notamment :
Les entités concernées doivent mettre en place des mesures de sécurité robustes, assurer une gestion rigoureuse des risques et signaler les incidents significatifs aux autorités compétentes. Elles sont tenues de :
Le non-respect des obligations de la directive NIS 2 expose les entreprises à des sanctions significatives :
Pour se conformer à la directive NIS 2, les entreprises peuvent suivre les étapes suivantes :
Collaboration avec des experts : travailler avec des consultants en cybersécurité et des courtiers en assurance spécialisés pour assurer une protection optimale et une conformité réglementaire.
Les assurances professionnelles, et en particulier les assurances cyber, deviennent des alliées indispensables pour les entreprises.
Elles offrent une protection financière contre les conséquences des cyberattaques, couvrant les coûts liés aux violations de données, aux interruptions d'activité et aux responsabilités légales. De plus, elles accompagnent les entreprises dans la mise en place de mesures préventives, contribuant ainsi à la conformité avec les obligations de la directive NIS 2.
Pour naviguer efficacement dans ce paysage réglementaire complexe, il est essentiel pour les entreprises de collaborer avec des courtiers spécialisés en assurance professionnelle.
Ces experts peuvent évaluer les risques spécifiques de chaque organisation et proposer des solutions d'assurance adaptées, garantissant une couverture optimale face aux menaces cybernétiques et aux exigences réglementaires en vigueur.
Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, avec des conséquences financières et opérationnelles significatives. Les assurances cyber offrent une protection essentielle en couvrant divers aspects liés à ces incidents.
Voici des exemples concrets de couverture assurantielle en cas de cyberattaques :
Lorsqu'un logiciel malveillant chiffre les données de l'entreprise et exige une rançon pour leur déchiffrement, une assurance cyber peut intervenir de plusieurs manières :
Ces attaques visent à rendre les services indisponibles en submergeant les serveurs de requêtes.
Les assurances cyber peuvent offrir les protections suivantes :
L'accès non autorisé à des informations sensibles peut entraîner des fuites de données clients. Les assurances cyber offrent généralement les couvertures suivantes :
Il est essentiel pour les entreprises de bien comprendre les termes de leur police d'assurance cyber afin de s'assurer qu'elle couvre adéquatement les différents types de cyberattaques et les coûts associés.