Par Jean-David Boussemaer, le 18 novembre 2025 - 8 min de lecture

Suis-je couvert en cas de négligence dans la gestion de portefeuille ?

La gestion d’un portefeuille implique des choix financiers, des arbitrages, des analyses et parfois des décisions prises dans l’urgence. Même le professionnel le plus expérimenté peut commettre une erreur, un oubli ou un acte considéré comme une négligence. Une question revient alors très souvent : suis-je couvert par ma RC Pro si l’un client estime que j’ai mal géré son portefeuille ?

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1. En résumé

  •  La négligence dans les métiers financiers correspond à un manque de prudence ou de diligence, sans intention de nuire, et peut résulter d’erreurs d’analyse, d’un suivi insuffisant ou d’une mauvaise appréciation des risques.
  •  La RC Pro couvre généralement ces fautes non intentionnelles, tant qu’elles ne résultent pas d’un acte volontaire ou d’une violation grave des règles professionnelles.
  •  Cette couverture comporte toutefois des limites, notamment l’exclusion des fautes intentionnelles, des manquements réglementaires graves, des engagements contractuels excessifs ou des activités non déclarées.
  •  Pour déterminer si un sinistre relève de la négligence, les assureurs examinent la mission, la traçabilité, la conformité, le contexte de marché et le lien de causalité entre la faute et le préjudice.
  •  La négligence est un risque central en gestion financière en raison de la complexité des produits, de la volatilité des marchés, de la forte charge opérationnelle et des attentes des clients, d’où la nécessité d’une RC Pro adaptée et de bonnes pratiques de traçabilité et de communication.

2. Nature du risque : comment la négligence est-elle définie ?

Dans les métiers de la gestion financière, la négligence désigne tout comportement qui s’écarte du niveau de prudence, de vigilance et de diligence attendu d’un professionnel responsable. Elle ne suppose aucune volonté de nuire. Elle reflète plutôt une insuffisance dans l’exécution d’une mission, un manque de rigueur ou un écart par rapport aux règles de l’art reconnues dans la profession.

Dans les services financiers et le conseil en investissement, la négligence peut d’abord résulter d’un défaut d’analyse. Cela se produit lorsque le professionnel ne recueille pas toutes les informations nécessaires, ne vérifie pas les données communiquées par son client, ou omet d’évaluer correctement la situation patrimoniale, les objectifs et l’appétence au risque du client. Une recommandation fondée sur des éléments incomplets peut être considérée comme fautive, même si l’intention n’était pas mauvaise.

Elle peut également apparaître dans la surveillance du portefeuille. Un conseiller ou un gestionnaire est tenu de suivre l’évolution des positions, des marchés et des paramètres pertinents. Un oubli, un manque de réactivité face à une variation majeure ou une absence de mise à jour de la stratégie peuvent être interprétés comme un manquement à son devoir professionnel.

Une négligence peut aussi découler d’une décision d’investissement insuffisamment justifiée. Le professionnel doit démontrer que ses choix reposent sur une analyse cohérente et conforme aux objectifs définis avec le client. À défaut, un client peut reprocher une allocation inadaptée, une prise de risque non anticipée ou au contraire une stratégie trop prudente ayant entraîné un manque à gagner.

La mauvaise appréciation du risque constitue une autre forme fréquente de négligence. Elle survient lorsqu’un professionnel sous-estime ou surestime la volatilité d’un actif, la solidité d’un émetteur, la liquidité d’une position ou l’impact potentiel d’un événement économique. Le simple fait d’avoir agi de bonne foi ne suffit pas, dès lors qu’un professionnel diligent aurait identifié ce risque.

Enfin, un retard dans l’exécution d’un ordre peut être qualifié de négligence lorsqu’il entraîne un préjudice financier pour le client. Le professionnel est tenu de traiter les opérations dans des délais raisonnables, et tout manquement à cette obligation peut engager sa responsabilité.

Sur le plan juridique, la négligence reste une faute non intentionnelle. Le professionnel n’a pas cherché à causer un dommage, mais il n’a pas respecté le niveau de compétence, de prudence et de diligence attendu de sa fonction.

👉 C’est précisément ce type de faute que la responsabilité civile professionnelle a vocation à couvrir, car elle découle de la réalité quotidienne du métier : complexité des marchés, multiplicité des décisions à prendre et possibilité d’erreurs, même involontaires.

3. La RC Pro couvre-t-elle la négligence ?

Dans la plupart des contrats du marché, la responsabilité civile professionnelle inclut expressément la prise en charge des fautes non intentionnelles commises dans le cadre de l’activité. La négligence fait partie de ces fautes dites « non intentionnelles », car elle résulte d’un manque de vigilance ou d’un défaut de diligence, et non d’une volonté de nuire. C’est précisément pour gérer ce type de risque que la RC Pro a été conçue : permettre au professionnel de continuer à exercer sereinement même si une erreur, un oubli ou un manquement survient.

Les assureurs partent d’un principe simple. Un professionnel, même compétent et expérimenté, peut commettre une erreur dans l’analyse d’une situation, dans l’exécution d’une opération ou dans l’accomplissement d’une mission. Ces erreurs peuvent avoir un impact financier direct pour un client, qui peut alors se retourner contre le professionnel. La garantie RC Pro intervient pour assumer les conséquences pécuniaires de cette faute, dans la limite des conditions du contrat.

La couverture inclut généralement plusieurs situations reconnues comme de la négligence. Elle peut par exemple englober une erreur d’appréciation dans la gestion d’un portefeuille, une interprétation inexacte d’un document ou d’un mandat, un conseil délivré sur la base d’informations incomplètes ou mal vérifiées, ou encore un suivi insuffisant des positions ou de l’évolution des marchés. Tant que le professionnel n’a pas agi délibérément contre les intérêts de son client, l’assureur considère que le sinistre relève de la faute professionnelle classique et non d’une violation volontaire de ses obligations.

La nuance essentielle réside ici. La RC Pro couvre la faute non intentionnelle, mais elle exclut toute faute qualifiée d’intentionnelle ou dolosive. Dès lors qu’il est établi que le professionnel savait que son acte causerait un dommage ou qu’il tirait un bénéfice personnel du manquement, la garantie n’a plus vocation à s’appliquer. C’est cette distinction entre erreur commise de bonne foi et acte volontaire qui structure toute la logique de la RC Pro.

👉 En pratique, cela signifie que si un client reproche au professionnel une erreur d’appréciation, une omission ou un conseil inadapté rendant un préjudice financier possible, la police d’assurance a vocation à intervenir. L’assureur analyse alors les circonstances, vérifie la nature du manquement et détermine si l’erreur entre bien dans la catégorie des fautes couvertes. Dans l’immense majorité des cas où l’erreur est involontaire, la RC Pro accompagne le professionnel et prend en charge les conséquences financières du litige.

4. Les limites à connaître absolument

Même si la négligence est généralement couverte, la garantie RC Pro n’est jamais illimitée. Elle répond à un cadre juridique et contractuel précis, au sein duquel certaines situations sont exclues pour éviter les abus ou les dérives dans la gestion des sinistres. Comprendre ces limites permet au professionnel d’anticiper les risques réellement couverts et ceux qui nécessitent une vigilance particulière.

La première limite concerne la faute intentionnelle. Contrairement à la négligence, une faute intentionnelle se caractérise par la volonté délibérée de causer un dommage ou d’en tirer un avantage personnel. Dès lors qu’un acte a été commis en pleine connaissance de cause, avec conscience du préjudice potentiel, il ne peut pas relever de la RC Pro. Aucun assureur ne prend en charge ce type de comportement, car il s’oppose au principe même de l’assurance, qui repose sur l’aléa et non sur un acte volontaire.

Une autre limite importante porte sur les obligations réglementaires. Dans le domaine de la gestion d’actifs, du conseil financier ou de la gestion de trésorerie, les professionnels sont soumis à un ensemble strict de règles : devoir de conseil, évaluation du profil investisseur, traçabilité des recommandations, conformité aux directives financières (comme MiFID II) et respect des procédures internes. Si le manquement dépasse la simple erreur et s’apparente à un non-respect grave et répété de ces obligations, certains assureurs peuvent considérer que la garantie ne s’applique plus. Il s’agit alors d’une carence professionnelle majeure et non d’une simple négligence.

D’autres exclusions touchent les engagements contractuels excessifs. Si un professionnel promet des performances, garantit des rendements ou prend des engagements qui dépassent les obligations normales de son métier, l’assureur peut refuser d’indemniser le sinistre. L’assurance ne couvre pas les promesses impossibles à tenir ni les engagements commerciaux qui créent une obligation de résultat non prévue par la profession.

Il existe également des restrictions concernant les pertes purement financières qui ne découlent d’aucune faute clairement identifiée. Si un portefeuille enregistre une baisse liée à la conjoncture économique ou à un événement extérieur imprévisible, sans lien avec un manquement du professionnel, l’assurance ne peut pas être mobilisée. La RC Pro intervient uniquement lorsqu’une faute du professionnel est démontrée ou probable.

Enfin, certains contrats excluent des risques spécifiques liés à des activités non déclarées ou non prévues dans la police d’assurance. Si le professionnel réalise des missions en dehors du périmètre déclaré à l’assureur, celui-ci peut refuser la prise en charge.

👉 Ces limites ne remettent pas en cause la couverture de la négligence, mais elles rappellent que la garantie s’exerce dans un cadre technique précis. Pour une protection optimale, il est essentiel de choisir une RC Pro adaptée à la nature exacte de ses missions et de s’assurer que les activités couvertes correspondent bien à la réalité du métier exercé.

5. Comment les assureurs évaluent-ils la négligence ?

Lorsqu’un sinistre survient et qu’un client met en cause la qualité du travail réalisé, l’assureur ne se contente pas d’un simple échange d’arguments. Il mène une analyse méthodique destinée à déterminer si la faute alléguée entre bien dans le champ de la négligence couverte par la RC Pro. Cette évaluation repose sur plusieurs éléments factuels, contractuels et techniques qui permettent de reconstituer la manière dont le professionnel a agi au moment des faits.

L’un des premiers aspects examinés concerne le cadre de la mission. L’assureur étudie la lettre de mission, le mandat de gestion, les échanges préalables et l’ensemble des documents ayant encadré la relation. Ces éléments précisent ce que le professionnel devait faire, ce que le client avait accepté et les limites de l’intervention. Un mandat flou ou incomplet complique l’analyse, tandis qu’un mandat détaillé aide l’assureur à comprendre les obligations réelles du professionnel.

L’assureur s’intéresse ensuite à la traçabilité des actions. Dans les métiers de la gestion financière, la documentation joue un rôle central. Notes d’analyse, justificatifs de décisions, enregistrements des ordres, échanges écrits avec le client, comptes rendus de suivi : chaque élément permet d’évaluer si le professionnel a pris des décisions cohérentes, informées et conformes aux usages de sa profession. Plus la traçabilité est solide, plus il est simple de démontrer que l’erreur relève d’une négligence non intentionnelle et donc d’un sinistre assurable.

L’analyse porte également sur la conformité de l’intervention. L’assureur vérifie si le professionnel a respecté les obligations réglementaires qui encadrent son secteur, notamment celles liées au devoir de conseil, à l’adéquation des recommandations ou à l’information du client. Même si un manquement existe, l’assureur distingue clairement entre la simple erreur – qui relève de la négligence – et la violation grave des règles professionnelles, qui peut sortir du périmètre d’assurance.

L’environnement du marché au moment des faits est également pris en compte. Une décision peut sembler maladroite avec le recul, mais avoir été raisonnable dans le contexte du moment. À l’inverse, une absence totale de réaction face à un événement majeur peut être interprétée comme un manque évident de diligence. L’assureur cherche donc à apprécier la cohérence du comportement du professionnel au regard des circonstances économiques et financières.

Enfin, l’assureur évalue la causalité. Il ne suffit pas qu’une faute existe, encore faut-il qu’elle ait eu une incidence directe sur le préjudice du client. L’assureur reconstitue le scénario pour déterminer si le dommage résulte bien d’un manquement du professionnel ou d’un facteur extérieur indépendant de son action. Cette analyse conditionne la reconnaissance du sinistre et le déclenchement des garanties.

👉 Ce travail d’évaluation n’a pas pour but de fragiliser le professionnel, mais de distinguer les erreurs involontaires – qui relèvent de la RC Pro – des comportements volontaires ou gravement fautifs, qui en sont exclus. Lorsqu’une faute non intentionnelle est démontrée, l’assureur intervient en indemnisant le client dans les limites prévues au contrat, protégeant ainsi le professionnel des conséquences financières de l’incident.

6. Pourquoi la négligence est-elle un risque central dans votre métier ?

Dans les métiers de la gestion financière, du conseil en investissement ou de la gestion de portefeuille, la négligence occupe une place centrale non pas parce que les professionnels seraient imprudents, mais parce que la nature même de leur activité les expose à des situations complexes, rapides et parfois imprévisibles. Chaque décision peut avoir des conséquences financières importantes, et chaque omission peut être interprétée comme un manquement aux obligations professionnelles.

La première raison tient à la volatilité des marchés. Les fluctuations économiques, les variations de taux, les annonces politiques ou les crises soudaines peuvent transformer en quelques heures un choix d’investissement raisonnable en une décision coûteuse. Même en étant rigoureux, un conseiller peut se retrouver critiqué pour ne pas avoir anticipé un événement ou ajusté suffisamment vite la stratégie d’un portefeuille. Dans ce contexte, la frontière entre une décision prudente et une décision jugée négligente est parfois très fine.

Le second facteur de risque réside dans la forte asymétrie d’information entre le client et le professionnel. Le client se repose sur l’expertise du conseiller, qui doit donc fournir un niveau de diligence supérieur à celui du non-professionnel. Toute erreur, même involontaire, peut être perçue comme une faute lourde par un client qui s’attend à recevoir les meilleures recommandations et un suivi irréprochable.

La technicité croissante des produits financiers renforce également ce risque. Les portefeuilles intègrent parfois des instruments complexes, dont l’analyse exige du temps, de la précision et une mise à jour constante des connaissances. Une mauvaise compréhension du fonctionnement d’un produit ou une appréciation trop optimiste d’un risque peut être assimilée à une négligence. Les assureurs connaissent cette difficulté structurelle et savent que l’erreur fait partie du quotidien de la profession.

Au-delà de la complexité, la charge opérationnelle augmente aussi l’exposition au risque. La gestion simultanée de plusieurs portefeuilles, la mise en œuvre d’une stratégie pour des profils très différents, la communication régulière avec les clients et la surveillance des marchés multiplient les tâches à accomplir. Dans cet environnement, un simple oubli de mise à jour, un retard dans l’exécution d’un ordre ou une analyse trop rapide peut générer un préjudice réel.

Il faut également prendre en compte les attentes de performance. Certains clients s’attendent à des résultats précis ou à des rendements élevés, même si la profession n’a aucune obligation de résultat. Lorsque les performances ne sont pas au rendez-vous, ces attentes déçues peuvent devenir un terrain fertile pour contester une stratégie et invoquer une faute du professionnel. La négligence est alors invoquée comme un fondement juridique pour demander réparation.

Enfin, la digitalisation accélérée du secteur introduit un risque supplémentaire. L’utilisation d’outils automatisés, de plateformes de trading en ligne ou de solutions d’allocation algorithmique simplifie beaucoup de tâches, mais crée aussi de nouvelles zones de vulnérabilité. Une erreur de paramétrage, une mauvaise interprétation d’un indicateur ou une absence de vérification humaine peut être considérée comme une négligence, même si elle provient d’un outil informatique.

👉 Toutes ces raisons expliquent pourquoi la négligence constitue l’un des risques les plus fréquents et les plus sensibles pour les professionnels de la gestion financière. La RC Pro est précisément conçue pour absorber une grande partie de ces risques, en couvrant les erreurs commises de bonne foi dans l’exercice quotidien du métier.

7. Comment se protéger efficacement ?

Même si une RC Pro bien choisie couvre une grande partie des situations de négligence, cette assurance ne doit pas être votre seule ligne de défense. Dans un métier où les décisions reposent sur des analyses techniques, des hypothèses de marché et des arbitrages parfois complexes, la protection la plus solide repose sur un ensemble de bonnes pratiques qui limitent le risque de litige et facilitent la prise en charge par l’assureur en cas de sinistre.

Le premier pilier de cette protection consiste à choisir un contrat réellement adapté à la gestion financière. Tous les contrats RC Pro ne se valent pas, notamment lorsqu’il s’agit de couvrir des pertes financières. Un contrat généraliste peut exclure certains risques propres à la gestion d’actifs ou au conseil en investissement. Il est donc indispensable de sélectionner une police qui prévoit explicitement la couverture des fautes de conseil, des erreurs d’appréciation, des défauts de suivi et de l’ensemble des risques liés à la gestion d’un portefeuille. Plus la garantie est ciblée sur votre activité, plus son efficacité est élevée en cas de litige.

Le second pilier repose sur la formalisation systématique de votre travail. Dans un sinistre pour négligence, ce que vous pouvez prouver compte souvent plus que ce que vous avez réellement fait. La traçabilité est donc un atout majeur. Chaque recommandation doit être documentée, chaque analyse doit laisser une trace, chaque décision doit pouvoir s’appuyer sur un justificatif clair et daté. Il ne s’agit pas d’alourdir votre quotidien, mais de sécuriser votre responsabilité. Une simple note expliquant les raisons d’un arbitrage, un compte rendu de réunion, un e-mail récapitulatif ou une présentation envoyée au client peuvent suffire à démontrer que votre démarche était réfléchie, prudente et conforme aux standards professionnels.

La rigueur documentaire vous protège également contre les interprétations a posteriori. Un client peut reprocher une performance insuffisante, une stratégie jugée trop prudente ou au contraire trop dynamique. Si vous pouvez prouver que vos décisions reposaient sur son profil investisseur, ses objectifs, sa tolérance au risque et les conditions de marché du moment, vous réduisez fortement le risque de mise en cause.

Il est également utile de mettre en place des procédures internes de vérification. Un second regard sur une décision importante, une revue périodique des portefeuilles, une validation systématique des décisions sensibles ou un outil de contrôle interne renforcent votre sécurité professionnelle. Ces pratiques démontrent que vous agissez avec un haut niveau de diligence.

Enfin, la communication régulière avec le client est un élément clé. Informer, expliquer, justifier, alerter en cas d’évolution de marché : toutes ces actions consolident la relation de confiance et réduisent les risques de malentendus. En cas de litige, elles fournissent aussi des preuves concrètes de votre vigilance.

👉 En combinant une RC Pro adaptée aux métiers financiers et une organisation méthodique de votre pratique, vous créez un environnement de travail qui limite considérablement le risque de mise en cause, tout en assurant une prise en charge efficace par votre assureur en cas d’erreur involontaire.

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