Examen VTC : comment le réussir pour devenir chauffeur VTC ?
Vous voulez devenir chauffeur VTC ? Avant de prendre la route, il vous faut passer par un parcours précis et encadré, avec une étape centrale : l’examen VTC. C’est lui qui valide vos connaissances du métier, de la réglementation et de la sécurité, puis votre capacité à assurer une course dans des conditions professionnelles.
➜ La formation VTC, en présentiel ou à distance, sert à maîtriser la réglementation, la sécurité, la gestion et la relation client, éléments clés pour réussir l’examen.
➜ Depuis novembre 2025, l’inscription aux examens taxi/VTC/VMDTR se fait exclusivement sur la plateforme Examen T3P, avec des frais d’environ 237 € pour l’ensemble des épreuves.
➜ L’admissibilité repose sur sept épreuves théoriques nationales, nécessitant une moyenne d’au moins 10/20 et des notes minimales par matière pour accéder à la pratique.
➜ L’épreuve pratique évalue conduite sécurisée, choix d’itinéraire, relation client et facturation, avec un seuil de réussite à 12/20 et élimination immédiate en cas d’intervention de l’examinateur.
➜ Les échecs proviennent souvent d’une mauvaise maîtrise de la réglementation, d’une conduite trop « quotidienne » ou d’un manque d’attention au service, mais il est possible de repasser les épreuves dans des délais définis.
2. Se former et s’inscrire à l’examen VTC
Une fois les conditions d’accès vérifiées, vous entrez dans le cœur du parcours : la préparation puis le passage de l’examen VTC.
La formation, un vrai accélérateur de réussite
Vous pouvez vous former dans un centre agréé, en présentiel ou à distance. Les durées varient selon les organismes et votre rythme, mais l’idée est toujours la même : vous donner une méthode, des entraînements et une maîtrise claire des attentes de l’examen.
Les formations abordent notamment la réglementation du transport public particulier de personnes, les obligations du chauffeur, la sécurité routière, les bases de gestion d’entreprise et les réflexes de service client. Même si vous êtes déjà à l’aise au volant, c’est souvent la partie réglementaire et « métier » qui fait la différence le jour J.
L’inscription officielle passe par Examen T3P
Depuis le 4 novembre 2025, toutes les inscriptions à l’examen taxi, VTC et VMDTR se font sur la plateforme nationale Examen T3P, mise en place par CMA France. L’ancienne plateforme a été désactivée, donc il faut obligatoirement créer votre compte sur ce site pour choisir votre session et déposer vos pièces. Le parcours candidat est guidé : vous sélectionnez « Examen VTC », vous téléversez les justificatifs demandés, puis vous réglez les droits d’inscription en ligne.
Les frais d’inscription à prévoir
Pour 2025, les droits d’inscription pour passer l’ensemble des épreuves (admissibilité théorique + admission pratique) s’élèvent à 237 €. Si vous ne repassez que la pratique, le tarif est spécifique, et il existe aussi un tarif « mobilité professionnelle » pour les passerelles taxi ↔ VTC. Les montants sont réévalués chaque année, donc vous avez intérêt à vérifier le tarif en vigueur au moment où vous vous inscrivez, mais cet ordre de grandeur est celui appliqué sur l’année 2025.
3. Comprendre le déroulé des épreuves théoriques d’admissibilité
L’examen VTC commence par une phase théorique dite « admissibilité ». Elle se passe à l’écrit et combine des QCM et des questions à réponses courtes. L’objectif est de vérifier que vous maîtrisez le cadre légal du transport public particulier de personnes, les règles de sécurité et les bases de gestion nécessaires à l’activité. L’ensemble est fixé au niveau national par l’arrêté du 6 avril 2017, ce qui garantit un programme identique dans toutes les CMA.
Vous passez d’abord cinq épreuves communes à tous les candidats T3P :
● La première porte sur la réglementation du transport public particulier de personnes, dure 45 minutes et compte beaucoup dans la note finale avec un coefficient 3.
● La deuxième, sur la gestion, dure aussi 45 minutes avec un coefficient 2.
● La troisième évalue la sécurité routière, sur 30 minutes, avec un coefficient 3.
● La quatrième teste votre compréhension et expression en français, sur 30 minutes, coefficient 2, avec une petite particularité : au-delà de cinq fautes d’orthographe dans les réponses courtes, un point est retiré.
● La cinquième enfin couvre l’anglais professionnel niveau A2, sur 30 minutes, coefficient 1.
À ces cinq épreuves s’ajoutent deux épreuves spécifiques au VT :
● L’épreuve « développement commercial et gestion propre à l’activité VTC » dure 30 minutes et a un coefficient 3.
Elles mettent l’accent sur votre futur quotidien : comment trouver et fidéliser des clients, comment structurer votre offre, quelles sont les obligations particulières des VTC par rapport aux taxis, et comment éviter les pratiques interdites.
Pour être déclaré admissible, vous devez atteindre trois seuils en même temps. D’abord une moyenne générale d’au moins 10/20, calculée avec les coefficients des sept épreuves. Ensuite, une note minimale de 6/20 à chaque épreuve sauf l’anglais, où le seuil est fixé à 4/20. Autrement dit, une très bonne note dans une matière ne compense pas une note trop faible dans une autre : l’examen cherche une maîtrise globale, pas un point fort isolé.
👉 Une fois admissibles, vous recevez une attestation qui vous ouvre la porte de la pratique. Vous avez ensuite un an pour passer l’épreuve pratique, avec au maximum trois tentatives sur cette période.
4. Ce qu’on évalue pendant l’épreuve pratique d’admission
L’épreuve pratique est une mise en situation réelle de mission VTC. Elle comprend une phase de conduite en circulation d’au moins vingt minutes. Le but n’est pas simplement de « conduire correctement », mais de démontrer que vous savez assurer un transport sécurisé et offrir un service client professionnel, fluide et rassurant. La note finale est sur 20, et il faut obtenir au moins 12/20 pour valider l’examen.
L’évaluation est structurée en quatre grands blocs de compétences :
● Préparation et réalisation du parcours : choix d’un itinéraire pertinent, explication claire, adaptation aux conditions (2 points).
● Sécurité, souplesse de conduite et respect du code de la route (10 points).
● Qualité de prise en charge et relation client : communication, courtoisie, anticipation, informations utiles (6 points).
● Facturation et clôture de course (2 points).
Il existe aussi une règle éliminatoire : si l’examinateur doit intervenir sur le volant ou le dispositif de double commande pour éviter un danger, l’épreuve s’arrête immédiatement et vous êtes ajournés.
👉 Une fois l’examen entièrement validé, vous pourrez demander votre carte professionnelle VTC et passer aux démarches qui permettent de travailler légalement. C’est aussi le moment où la question des assurances devient incontournable : en tant que chauffeur VTC, vous devez être couvert à la fois par une assurance auto adaptée au transport de personnes à titre onéreux et par une responsabilité civile professionnelle liée à votre activité. Les plateformes exigent généralement une attestation avant de vous activer, donc mieux vaut anticiper ces garanties dès que vous approchez du passage de la pratique.
5. Les erreurs classiques qui coûtent des points
●Les candidats échouent souvent parce qu’ils sous-estiment la réglementation. Beaucoup apprennent le code de la route, mais pas les particularités VTC, par exemple les règles de réservation préalable, l’interdiction de la maraude, l’affichage obligatoire ou les obligations envers les plateformes.
●L’erreur la plus fréquente est de « conduire comme au quotidien » et non comme un chauffeur professionnel. Une conduite trop nerveuse, un manque d’anticipation, des freinages brusques ou une vitesse mal adaptée font vite perdre des points dans le bloc sécurité-confort.
●On voit aussi des candidats qui oublient la dimension service : ne pas saluer correctement, ne pas proposer une aide minimale pour les bagages, ne pas adapter le chauffage ou la musique, ou répondre sèchement à une question du client. Or ce troisième bloc pèse à lui seul presque un tiers de la note.
●Si vous ratez une épreuve, ce n’est pas un coup d’arrêt. En cas d’échec à l’admissibilité, il suffit de vous réinscrire à une nouvelle session pour repasser le théorique. En cas d’échec à la pratique, vous gardez le bénéfice de l’admissibilité pendant un an et vous pouvez retenter l’épreuve jusqu’à trois fois sur cette période. L’essentiel est donc de rester régulier dans vos révisions et de vous représenter rapidement, tant que les acquis sont frais.
6. Comment se mettre dans les meilleures conditions le jour J ?
Le bon réflexe est d’arriver en ayant une routine claire.
● Entraînez-vous à rendre votre pilotage « lisse » : accélérations progressives, maintien d’allures stables, distances de sécurité confortables et anticipation des ralentissements.
● Habituez-vous à annoncer simplement votre plan de route et à justifier vos choix avec calme.
● Jouez la scène à l’avance comme lors d'une vraie course : accueil, installation, vérification du confort, disponibilité sans surjouer, et conclusion polie en fin de trajet.
👉 C’est cette cohérence globale qui vous fera passer au-dessus de la barre des 12/20 et qui vous permettra de devenir VTC.
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