Par Jean-David Boussemaer, le 24 novembre 2025 - 8 min de lecture

Quel est le prix d'une assurance décennale ?

Avant même de signer un premier chantier, une question revient chez tous les pros du bâtiment : combien va me coûter mon assurance décennale ? Et pour cause : cette couverture n’est pas une option. Elle est obligatoire dans la majorité des cas, exigée par les clients, et souvent demandée par les donneurs d’ordre avant le début des travaux.

prix décennale

1. En résumé

  • Le prix d’une assurance décennale varie selon le risque technique des travaux couverts, la durée d’engagement (10 ans) et la gravité potentielle des sinistres, ce qui explique des tarifs de base élevés.
  • En 2025, les primes se situent le plus souvent autour de 1 000 € à 3 500 € par an pour le second œuvre, et dépassent fréquemment 5 000 € pour le gros œuvre. Ce sont des repères moyens de marché : à métier identique, le prix peut varier fortement selon l’entreprise et les chantiers.
  • Les principaux facteurs de calcul sont la nature exacte des activités, le chiffre d’affaires, l’expérience et l’historique de sinistres, ainsi que la localisation, les qualifications et le niveau de franchise.
  • Les tarifs explosent pour les métiers structurels ou les entreprises à risque (sinistres passés, techniques innovantes, absence d’expérience), car les indemnisations possibles sont très élevées et les assureurs manquent parfois de recul.
  • Pour payer le « juste prix », il faut décrire précisément ses activités, présenter un dossier solide et transparent, déclarer un chiffre d’affaires réaliste, valoriser son expérience et ajuster la franchise pour équilibrer coût et protection.

2. Pourquoi le prix d’une assurance décennale varie-t-il autant ?

Le prix d’une assurance décennale varie autant parce qu’il ne rémunère pas seulement une « formalité administrative », mais un risque technique lourd, long, et très différent selon les chantiers.

La garantie engage l’assureur sur dix ans après la réception des travaux, pour des dommages graves : ceux qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou le rendent impropre à sa destination. Autrement dit, l’assureur couvre des sinistres potentiellement coûteux, parfois plusieurs années après la fin du chantier, et sans pouvoir intervenir sur la qualité d’exécution au moment des travaux. Cette durée et cette gravité expliquent déjà une base tarifaire élevée comparée à d’autres assurances professionnelles.

Ensuite, tous les métiers du bâtiment ne génèrent pas la même probabilité ni la même ampleur de sinistre. Un peintre, un carreleur ou un plaquiste interviennent surtout sur des éléments « secondaires » de l’ouvrage ; un désordre est rarement structurel. À l’inverse, un maçon, un couvreur, un charpentier ou un étancheur touchent au gros œuvre ou à l’enveloppe du bâtiment : le moindre défaut peut entraîner infiltrations, affaissements, fragilisation générale… donc des réclamations bien plus lourdes. Les assureurs utilisent pour cela des statistiques de sinistralité par activité, ce qui produit des taux très différents d’une profession à l’autre.

En pratique, la prime est souvent construite à partir du chiffre d’affaires et d’un taux de risque par activité, mais avec des primes minimales, des paliers et des majorations liées au profil. Autrement dit, on est sur une logique CA × taux… ajustée par l’assureur.

Mais dans la réalité, ce taux bouge selon plusieurs paramètres. D’abord parce que le chiffre d’affaires n’est pas seulement un indicateur de « taille » : il reflète aussi un volume de chantiers et donc une exposition au risque.

En pratique, la prime n’est pas strictement proportionnelle. Les assureurs appliquent souvent des paliers et des taux dégressifs quand l’entreprise grandit, car une structure plus installée est supposée avoir davantage de process, de contrôle interne, de moyens humains et financiers pour prévenir et gérer les sinistres. C’est pour ça que deux entreprises identiques sur le papier peuvent avoir des primes très différentes si l’une fait 60 000 € de CA et l’autre 300 000 €.

À cela s’ajoute le profil propre de l’entreprise. L’expérience du dirigeant, son ancienneté d’activité, ses qualifications, mais surtout son historique de sinistres ou de résiliation pèsent énormément. Une entreprise sans sinistre sur plusieurs années est statistiquement moins risquée et peut bénéficier d’un meilleur taux. À l’inverse, un professionnel qui démarre sans expérience, ou un artisan ayant eu des sinistres récents, peut voir son tarif exploser, voire se heurter à un refus d’assurance. Cette logique est d’ailleurs rappelée par les assureurs spécialisés : la tarification tient autant aux activités déclarées qu’aux antécédents et à la solidité du dossier.

Enfin, il faut comprendre que l’assurance décennale est « déclarative » et très cadrée. Elle est souscrite pour une ou plusieurs activités précises. Si le professionnel ajoute une activité en cours de route, fait de la sous-traitance non prévue, ou réalise des travaux hors champ déclaré, l’assureur réévalue le risque et donc la prime. Cette granularité renforce la variabilité des prix : un même artisan peut payer peu en se limitant à un lot simple, puis beaucoup plus s’il élargit son périmètre à des travaux structurels.

3. Fourchettes de prix observées en 2025

En 2025, il n’existe pas un « tarif unique » de l’assurance décennale, mais des ordres de grandeur qui servent de repères.

  • Pour un artisan ou une petite entreprise « classique » du BTP, c’est-à-dire avec un chiffre d’affaires modéré et des activités courantes de second œuvre ou de rénovation standard, la prime annuelle se situe très fréquemment entre 1 000 € et 3 500 €. Cette plage correspond à ce que relèvent plusieurs acteurs du marché sur les devis réellement pratiqués cette année.
  • Cette base peut grimper nettement dès qu’on touche à des métiers structurels ou statistiquement plus sinistrés. La couverture décennale d’un maçon, d’un couvreur, d’un charpentier ou d’un étancheur est mécaniquement plus chère parce que les dommages potentiels sont plus lourds et plus coûteux à réparer. Dans ces cas, dépasser 3 500 € par an n’a rien d’exceptionnel, même pour une petite structure, et certaines entreprises de gros œuvre ou de lots techniques complexes atteignent des primes encore supérieures.
  • Du côté des auto-entrepreneurs, le marché communique souvent en mensualités, ce qui rend la dépense plus lisible. Les prix observés en 2025 tournent généralement autour de 50 € à 200 € par mois pour une couverture standard, soit environ 600 € à 2 400 € par an. Cette fourchette, confirmée par plusieurs sources récentes, dépend surtout du métier déclaré et du chiffre d’affaires prévisionnel.

Un auto-entrepreneur du second œuvre peut rester dans le bas de la plage, quand un professionnel du gros œuvre ou de l’étanchéité se rapproche vite du haut. La micro-entreprise peut bénéficier de tarifs un peu plus doux lorsque l’activité reste sur du second œuvre ou des lots peu sinistrés, car le plafond de CA limite l’exposition globale. En revanche, un micro-entrepreneur en gros œuvre ou étanchéité reste tarifié cher malgré le plafond. Tant que l’activité reste dans ces niveaux, l’assureur considère que la probabilité d’un sinistre lourd est plus contenue, ce qui le pousse à appliquer des taux plus favorables.

Il faut enfin garder en tête que ces montants sont des moyennes de marché, pas des garanties. Un même métier peut passer du simple au double selon le profil de l’entreprise. Un artisan avec un historique sans sinistre, une bonne ancienneté et des chantiers « simples » sera nettement mieux tarifé qu’un professionnel débutant ou ayant connu des déclarations récentes.

De la même façon, certaines natures d’ouvrages font monter la prime : réhabilitation lourde, interventions sur bâtiments industriels, procédés techniques spécifiques ou extension d’activité en cours d’année. Dans tous ces cas, l’assureur revoit le taux parce que le risque réel n’est plus le même, et la facture suit.

4. Exemples de tarifs par métier

Les assureurs ne raisonnent pas en « métiers » au sens large, mais en familles de risques. L’idée est simple : ils évaluent l’impact potentiel d’une malfaçon sur l’ouvrage. Plus l’activité touche à la structure du bâtiment ou à son étanchéité, plus un sinistre peut être grave et coûteux à réparer. Résultat, la prime grimpe. C’est pour cela qu’un peintre, un plâtrier ou un carreleur paie en général moins qu’un couvreur, un étancheur ou un maçon, même avec un chiffre d’affaires comparable.

Pour donner un repère concret, les données de marché 2025 montrent qu’un plombier indépendant peut être assuré autour de 375 € à 850 € par an quand son activité est bien cadrée, son chiffre d’affaires modéré et son profil jugé favorable par l’assureur. Cette plage correspond au bas du risque dans la plomberie « standard ». En revanche, elle peut être dépassée si le plombier intervient sur des lots plus sensibles, par exemple sur des réseaux encastrés complexes, des rénovations lourdes, ou des chantiers à forte valeur où un défaut d’installation pourrait entraîner des dommages importants. Dans ces cas, l’assureur bascule l’activité dans une catégorie plus risquée, ce qui se répercute immédiatement sur la prime.

Pour un électricien, on observe souvent une tarification exprimée sous forme de taux appliqué au chiffre d’affaires. En 2025, les taux moyens se situent fréquemment autour de 1 % à 2 % du CA pour un profil standard, avec une logique dégressive à mesure que l’entreprise grossit. Concrètement, un électricien qui démarre avec un CA modeste peut se retrouver autour de 900 € à 1 000 € par an. Si son activité atteint ou dépasse 200 000 € de chiffre d’affaires annuel, le montant total augmente, mais le taux appliqué baisse généralement, ce qui rend la charge proportionnellement moins lourde qu’au démarrage.

Ces exemples illustrent bien la règle du jeu : le prix n’est pas uniquement lié au statut ou au CA, mais au niveau de risque technique de l’activité réellement exercée. Deux professionnels avec le même chiffre d’affaires peuvent donc payer très différemment si l’un reste sur du second œuvre simple et l’autre réalise des travaux perçus comme structuraux ou sensibles pour la solidité et la destination de l’ouvrage.

5. Ce qui pèse le plus dans le calcul de votre prime

Le premier levier de prix, et de loin le plus déterminant, c’est la nature exacte des travaux assurés. La décennale n’est pas une couverture « à la profession », mais une couverture « à l’activité ». Deux entreprises qui se présentent toutes les deux comme « plombiers » ou « rénovateurs » peuvent donc être tarifées très différemment si l’une fait surtout de l’entretien simple et l’autre intervient sur des ouvrages lourds, encastrés, ou structurels. L’assureur raisonne en risque technique concret : plus le chantier peut générer un désordre grave après réception, plus le taux appliqué grimpe. D’où l’importance de décrire ses activités avec précision au moment du devis et de les mettre à jour dès qu’elles évoluent.

Le chiffre d’affaires déclaré arrive juste après, parce qu’il détermine l’exposition globale au risque. Plus une entreprise facture, plus elle réalise de chantiers, et plus la probabilité statistique d’un sinistre décennal augmente. Les assureurs s’appuient sur le CA des années précédentes et un CA prévisionnel pour fixer la prime. Mais attention, ce n’est pas une règle proportionnelle stricte : les taux peuvent être dégressifs quand l’entreprise se développe, car une structure plus installée est perçue comme mieux organisée et plus solide financièrement en cas de problème.

Troisième bloc décisif : le profil d’expérience et l’historique d’assurance. Une entreprise ancienne, avec un dirigeant expérimenté et aucune déclaration de sinistre notable, sera fréquemment récompensée par un meilleur taux. À l’inverse, un professionnel qui démarre sans références, ou qui a eu des sinistres récents, peut voir sa prime augmenter fortement. Dans les cas les plus sensibles, un passé de résiliation ou de non-paiement peut même conduire à des refus de couverture, tant le risque est jugé élevé.

Enfin, plusieurs paramètres « secondaires » peuvent faire varier la note de manière sensible :

  • La localisation géographique du siège ou des chantiers, car certaines zones concentrent davantage de sinistres ou de typologies d’ouvrages complexes.
  • Le recours régulier à la sous-traitance, qui est scruté : plus elle est importante, plus l’assureur exige un cadre clair et peut majorer le taux si la chaîne de responsabilité devient floue.
  • Les qualifications professionnelles (Qualibat, Qualifelec…), qui rassurent sur le niveau de maîtrise technique et peuvent améliorer le tarif.
  • Le niveau de franchise choisi : accepter une franchise plus élevée réduit souvent la prime annuelle, puisque l’entreprise prend à sa charge une part plus grande du risque.

6. Pourquoi certains paient-ils très cher ?

Quand on sort du cas de l’artisan « standard » du second œuvre, les tarifs peuvent grimper très vite, et ce n’est pas un abus : c’est le reflet d’un risque technique beaucoup plus lourd. Les assureurs savent, statistiques à l’appui, que certains métiers concentrent la majorité des sinistres décennaux les plus coûteux.

C’est le cas des activités qui touchent directement à la structure ou à l’enveloppe du bâtiment : gros œuvre, maçonnerie, charpente, couverture, étanchéité, fondations, reprise en sous-œuvre. Dans ces lots, une malfaçon ne provoque pas seulement un désagrément esthétique, mais peut entraîner infiltrations massives, affaissements, pertes de stabilité ou impossibilité d’utiliser l’ouvrage. Ces sinistres sont rares, mais lorsqu’ils surviennent, les montants d’indemnisation explosent. C’est pourquoi les primes de ces activités sont mécaniquement plus élevées.

Dans les chiffres moyens observés en 2025, on voit ainsi des primes qui dépassent régulièrement 5 000 € par an pour certaines entreprises de gros œuvre, et qui peuvent monter à 10 000 € ou plus dès que la structure est déjà bien exposée, que le chiffre d’affaires est important, ou que les chantiers sont particulièrement techniques. Ce niveau de prix est fréquent dans les entreprises qui interviennent sur des immeubles, des bâtiments industriels, ou sur des rénovations lourdes où les risques cachés sont plus nombreux.

Le tarif peut aussi s’envoler dans deux situations très concrètes :

  • L’innovation ou la technique non standard : procédés constructifs récents, matériaux nouveaux, solutions d’isolation ou d’étanchéité « atypiques » ; même si la méthode est performante, elle a moins d’historique de sinistralité. L’assureur applique alors une marge de prudence, parfois importante, parce qu’il manque de recul sur le comportement du procédé dans le temps.
  • Un dossier jugé fragile : un professionnel débutant dans un métier à risque, une absence de qualifications reconnues, un chiffre d’affaires en forte hausse non anticipé, ou surtout un historique de sinistres et de résiliations pèsent lourd. Dans ces cas, l’assureur tarifie non seulement l’activité, mais aussi le profil « entreprise ». Et la combinaison des deux peut faire basculer la prime dans des montants très élevés, voire pousser certains acteurs à refuser le risque.

Enfin, il y a un point juridique important à connaître en 2025 : la garantie décennale obligatoire ne s’applique plus automatiquement à tous les équipements ajoutés ou remplacés sur un ouvrage existant. Par un revirement de jurisprudence du 21 mars 2024, la Cour de cassation a exclu du champ décennal certains éléments d’équipement dissociables posés sur de l’existant, même si les désordres sont graves. Ces dommages relèvent désormais de la responsabilité contractuelle de droit commun, pas de l’assurance décennale obligatoire.

En clair, selon les lots réalisés, le périmètre décennal peut être plus restreint qu’avant. Pour les assureurs, cela change l’analyse du risque chantier par chantier, et pour les professionnels, cela renforce une règle simple : une activité mal déclarée, ou déclarée trop largement, peut coûter inutilement cher. Mieux l’activité est cadrée, plus le tarif est cohérent avec le risque réel.

7. Comment payer le « juste prix » ?

Le vrai enjeu, ce n’est pas de décrocher la décennale la moins chère du marché, mais d’obtenir un contrat parfaitement aligné avec l’activité réelle. Une prime basse peut être rassurante sur le papier, mais si une partie des travaux n’est pas déclarée, elle ne sera pas couverte. En cas de sinistre, l’assureur peut alors refuser l’indemnisation, et l’entreprise se retrouve seule à financer des réparations parfois énormes. C’est précisément l’un des principaux pièges rappelés par les professionnels du secteur et par la presse : la décennale est « à activités déclarées ».

Pour payer le juste prix, la première règle est donc la précision. Au moment du devis, il faut décrire finement les travaux réellement effectués, sans les minimiser pour « payer moins », mais sans les élargir inutilement non plus. Un libellé trop vague ou trop large peut faire classer l’activité dans une famille de risques plus élevée, alors qu’un descriptif clair permet à l’assureur d’appliquer le taux adapté. Si l’activité évolue (nouveau lot, rénovation lourde, étanchéité, etc.), il faut la déclarer immédiatement, sinon la protection ne suit pas.

Deuxième levier, la solidité du dossier. Les assureurs récompensent les profils « lisibles » et stables. Plus votre entreprise inspire confiance sur sa maîtrise technique, plus le tarif est cohérent. Concrètement, cela passe par des éléments simples mais très efficaces :

  • Attestations de qualification (Qualibat, Qualifelec…).
  • Formations à jour.
  • Expérience professionnelle détaillée.
  • Organisation de chantier montrant que les travaux sont encadrés sérieusement.

Troisième point, l’historique. Si vous avez plusieurs années d’assurance sans sinistre, mettez-le en avant. Sur le marché, un historique propre de 4 ans ou plus peut permettre une baisse notable de la prime, tandis qu’un passé chargé entraîne des majorations. À la souscription comme au renouvellement, fournir un relevé de sinistralité et prouver sa régularité est l’un des arguments les plus puissants pour négocier.

Quatrième levier, le chiffre d’affaires cohérent. Les assureurs détestent les écarts flous ou les variations inexpliquées. Un CA prévisionnel réaliste, accompagné d’explications simples si l’activité progresse (nouveaux marchés, embauche, extension maîtrisée), évite les surprimes de prudence. À l’inverse, sous-déclarer son CA pour payer moins est risqué : au renouvellement, l’ajustement tombe, et en cas de sinistre, l’assureur peut appliquer une règle proportionnelle de prime, réduisant l’indemnisation.

Dernier outil, la franchise. La décennale comporte presque toujours une franchise, et son niveau joue directement sur le tarif. Accepter une franchise plus élevée réduit souvent la prime annuelle, parce que vous gardez une part de risque à votre charge. C’est une option intéressante si votre trésorerie peut l’absorber. Le bon compromis est celui qui baisse la prime sans mettre l’entreprise en difficulté le jour où un sinistre arrive.

Au final, payer le « juste prix » revient à faire l’inverse des réflexes dangereux : ni chercher la décennale la moins chère, ni sur-déclarer par peur de manquer. La bonne stratégie, c’est un contrat calibré au millimètre, un dossier propre, et une relation assureur basée sur la transparence. C’est là que se trouvent les économies durables, et surtout la vraie sécurité.

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