Assurances professionnelles

Vente de jeux vidéo

Vous gérez un commerce dans lequel la valeur est concentrée dans un stock compact, très attractif et facile à écouler : consoles, manettes... Dans ce contexte, le vrai risque n’est pas seulement « un gros sinistre rare ». C’est surtout l’addition de petits événements très coûteux (vols, dégâts, litiges, arrêt d’activité) qui peut rogner votre trésorerie, puis vous mettre en difficulté au pire moment.

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Iris S.Commerçante

1. Votre stock et votre local sont votre « banque » : protégez-les comme tels

Un incendie, un dégât des eaux, un cambriolage ou un acte de vandalisme n’abîme pas seulement des objets. Dans un magasin de jeux vidéo, ces sinistres touchent d’abord votre « outil de vente » : votre vitrine, votre réserve, votre comptoir, vos rayonnages, votre système d’encaissement, parfois même votre réseau et votre informatique.

Vous ne perdez pas uniquement un stock ou du matériel, vous perdez du temps, donc des ventes, donc de la marge. Et souvent, ce n’est pas linéaire : un sinistre qui arrive la semaine d’une sortie très attendue ou en pleine période de fêtes peut vous coûter beaucoup plus cher que la valeur des biens endommagés, parce que vous ratez une fenêtre de chiffre d’affaires difficile à rattraper.

C’est là que la multirisque professionnelle prend tout son sens : elle vise à indemniser les dommages matériels (locaux, aménagements, équipements, marchandises) sur des événements classiques comme l’incendie, le dégât des eaux ou le vol, et elle peut inclure une garantie « perte d’exploitation » pour absorber le choc financier d’un arrêt forcé.

La perte d’exploitation, c’est la différence entre « j’ai été indemnisé pour ce qui a brûlé » et « je peux continuer à payer ce qui tombe tous les mois ». Même si vous êtes correctement remboursé du matériel, vous avez toujours des charges fixes qui continuent : loyer, salaires, échéances, abonnements, frais bancaires, parfois un prestataire informatique ou un système de sécurité. La garantie Perte d’exploitation a justement vocation à compenser la baisse liée à l’arrêt d’activité et à vous aider à redémarrer sans être étranglé par ces charges.

2. RCE incluse : le filet de sécurité quand un incident arrive dans votre magasin

La Responsabilité Civile d’Exploitation (RCE) sert à vous protéger quand un dommage survient dans le cadre de l’exploitation quotidienne, sans lien avec un produit défectueux après la vente. Autrement dit, elle intervient pour des incidents « de fonctionnement » : ce qui se passe pendant que vous tenez votre boutique, parce que vous accueillez du public, manipulez du matériel, faites circuler des clients entre rayons et comptoir, et gérez un espace où il suffit d’un détail pour qu’un accident arrive. Cette définition est assez constante : la RCE couvre les dommages causés à des tiers pendant l’exploitation normale de l’entreprise, en dehors de la responsabilité liée aux produits après livraison.

Dans un magasin de jeux vidéo, la RCE devient très concrète. Un client glisse à cause d’un sol humide après un nettoyage, trébuche sur un câble ou un carton en cours de déballage, se blesse en essayant une chaise de gaming mal stabilisée, ou fait tomber un présentoir qui endommage son téléphone. Parfois, l’incident est minime, mais la réclamation, elle, ne l’est pas : frais médicaux, arrêt de travail, dommage matériel, contestation sur la responsabilité, et, surtout, temps passé à gérer le dossier. C’est précisément à ce moment-là que la RCE « prend le relais » en couvrant les conséquences financières du préjudice causé à un tiers dans le cadre de votre activité quotidienne.

👉 Une multirisque pro qui inclut la RCE est souvent le format le plus cohérent : vous protégez vos biens et, en même temps, vos responsabilités. En pratique, vous évitez le scénario où vous êtes très bien assuré sur le stock et le local, mais beaucoup moins bien armé quand le problème vient d’un incident humain ou logistique survenu pendant l’ouverture.

3. Option RC après livraison : indispensable dès que vous vendez, conseillez ou reconditionnez

Dès que vous mettez un produit en circulation, le risque ne s’arrête pas au passage en caisse. La RC après livraison (souvent appelée RC produits) couvre la responsabilité qui vous incombe lorsque des dommages sont causés à autrui par un produit après sa livraison, ou par des travaux après leur exécution.

En pratique, cette garantie s’active typiquement lorsqu’un défaut, une non-conformité, un problème de sécurité ou une maladresse dans une prestation finit par causer un dommage chez le client ou chez un tiers.

Pour un magasin de jeux vidéo, c’est particulièrement pertinent dès que vous sortez du strict « je vends un jeu neuf sous blister ». Le reconditionné, la reprise-revente, les accessoires de charge, certains produits import, les câbles, les multiprises, les manettes compatibles, les stations de charge, tout cela augmente mécaniquement la probabilité d’un litige, parce qu’il y a plus de variables techniques, plus d’usages possibles et parfois moins de traçabilité qu’un produit neuf acheté via un circuit unique. À côté, vos prestations rendent la frontière encore plus claire : pose d’accessoires, paramétrage d’une console, transfert de données, préparation d’un appareil avant remise au client. Le jour où un problème apparaît après la sortie du magasin, la question ne sera pas « qu’est-ce qui s’est passé à la caisse ? », mais « qui est responsable du dommage ? ».

👉 Votre responsabilité peut être recherchée même une fois le produit sorti de votre local, parfois avec des conséquences financières très supérieures à la valeur du produit lui-même. Si le dommage est corporel, ou s’il entraîne des conséquences chez le client (matériel endommagé, interruption d’activité, préjudice immatériel), les montants peuvent grimper vite et le dossier peut devenir lourd à gérer. C’est précisément pour couvrir ces scénarios « post-vente » que la RC produits / après livraison existe.

4. Ne subissez plus les « zones grises »

Deux magasins peuvent afficher la même enseigne et pourtant porter des risques très différents. Sur le papier, vous vendez tous les deux des jeux vidéo. Dans les faits, votre modèle économique, votre stock, votre façon de vendre et vos services font varier l’exposition au sinistre et au litige. Un magasin centré sur le neuf, avec peu de prestations, n’a pas le même profil qu’un point de vente qui vit du reconditionné, de la reprise-revente, des accessoires et de services « à valeur ajoutée ». Plus vous manipulez, testez, remettez en état, installez, conseillez et paramétrez, plus vous augmentez le nombre de situations où un incident peut survenir, ou où l’on peut vous reprocher une erreur.

L’erreur classique consiste à prendre une multirisque « standard commerce » en pensant que « ça fera l’affaire », sans verrouiller ce qui compte vraiment pour vous. Concrètement, un contrat efficace pour un magasin de jeux vidéo doit coller à votre réalité opérationnelle. Le niveau de stock réel, d’abord, parce qu’il fluctue fortement selon les périodes et que la sous-estimation est un piège fréquent : si le capital stock assuré ne correspond pas à votre pic de valeur, vous risquez de vous retrouver insuffisamment indemnisé au moment où vous en avez le plus besoin. Ensuite, la valeur maximale en réserve, parce que c’est souvent là que se concentrent les produits les plus chers, parfois en cartons, donc plus vulnérables à un dégât des eaux ou à un vol.

Il faut aussi cadrer explicitement l’activité de revente d’occasion et vos prestations annexes. Ce n’est pas un détail administratif : c’est le cœur de votre exposition à la responsabilité. Si vous faites du reconditionné, de la reprise, de la remise en état, de la préparation de console, du transfert de données ou de la pose d’accessoires, vous devez vous assurer que tout cela est bien déclaré et bien couvert. Et surtout, vous devez vérifier l’option « RC après livraison ». C’est elle qui vise les dommages qui apparaissent après coup, une fois le produit vendu ou la prestation terminée. Sans cette brique, vous pouvez être solide sur le local et le stock, mais vulnérable sur le risque « post-vente », qui est précisément celui qui peut devenir le plus coûteux et le plus conflictuel.

👉 Le bon contrat n’est pas celui qui coche des cases, c’est celui qui correspond à votre manière réelle de travailler, de vendre et de servir vos clients.

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